06 52 85 86 61 ap.tellura@gmail.com
logo tellura environnement

Chiffres clés et contexte réglementaire

Finissant la plupart du temps par terre, dans les égouts, ou dans la nature, les mégots de cigarettes et les chewing-gums sont la source d’une importante pollution, souvent méconnue mais aussi largement sous-estimée. A l’inverse, les biodéchets ne constituent pas une source de pollution. Toutefois, ils peuvent être la cause de problèmes sanitaires et finissent souvent enfouis ou incinérés alors qu’une réglementation imposant leur valorisation existe.

Afin de prendre conscience de ces problématiques, TELLURA ENVIRONNEMENT a recensé pour vous les principaux chiffres clés concernant ces 3 déchets !

Quelques chiffres sur les mégots, chewing gums et biodéchets

Chiffres clés sur les Mégots

40 milliards de mégots sont jetés par terre, chaque année en France.

25 000 tonnes de mégots sont actuellement par terre en France.

12 ans peuvent être nécessaires pour qu’un mégot se décompose.

500 litres d’eau peuvent être pollués par un seul mégot.

40% des déchets présents en méditerranée sont des mégots.

4000 substances nocives sont contenues dans un mégot.

Depuis l’été 2022, la création d’une filière REP (responsabilité élargie du producteur, dite « pollueur-payeur ») pour les produits de tabac permet d’imposer aux fabricants et metteurs sur le marché de ces produits de prendre en charge financièrement la gestion des déchets qui en sont issus.

Ces derniers peuvent s’acquitter de leur obligation, en mettant en place des éco-organismes agréés dont ils assurent la gouvernance et auxquels ils transfèrent leur obligation et versent en contrepartie une contribution financière.

Ainsi, cet éco-organisme pourra apporter un soutien financier aux communes (lequel est fonction du nombre d’habitants) afin de financer des projets locaux de lutte contre les mégots. Il doit aussi organiser :

  • La mise à disposition de cendriers de poche et de cendriers urbains (pour prévenir les abandons de mégots sur la voie publique).
  • Le financement de campagnes de sensibilisation sur l’impact environnemental des mégots
  • Le financement de projets de recherche et développement pour développer des solutions de recyclage.

Pour plus de détails, vous pouvez consulter notre article : Démarrage de la filière REP sur les mégots

Chiffres clés sur les Chewing gums

374 milliards de chewing-gums sont vendus chaque année dans le monde.

500g de chewing-gums sont mâchés en moyenne, chaque année et par personne, en France.

100 000 tonnes de plastiques sont générées chaque année dans le monde du fait de la consommation de chewing-gums.

70% des consommateurs de chewing-gums jettent leurs chewing-gums par terre.

5 ans peuvent être nécessaires pour qu’un chewing-gum se décompose.

60 000€ sont dépensés annuellement pour le nettoyage des chewing-gums dans la ville de Pau.

Sur le même principe que pour les mégots de cigarettes, en 2024, une filière REP (responsabilité élargie aux producteurs) devra être créée pour les chewing-gums. Les fabricants de chewing-gums devront financer une Eco-organisme qui pourra lui-même apporter un soutien financier aux projets de lutte contre la pollution générée par les chewing-gums.

Chiffres clés sur les Biodéchets

10 tonnes est la masse annuelle de biodéchets, depuis 2016, à partir de laquelle il est obligatoire, pour tout producteur, de trier à la source, collecter et valoriser les biodéchets (loi grenelle II, N°2010-788 du 12/07/2010*).

75 000€ d’amende peuvent être appliqués à tout producteur en cas de non-respect de la réglementation sur les biodéchets.

24 heures sont nécessaires à l’apparition de nuisances (odeurs, larves, etc.) par forte chaleur

0 tonne est la masse annuelle de biodéchets à partir de laquelle il sera obligatoire de trier à la source, collecter et valoriser les biodéchets fin 2023. Tout producteur devra disposer d’une solution.

70% des biodéchets sont encore enfouis ou incinérés.

*Les déchets alimentaires étant considérés comme des sous-produits animaux de catégorie 3, c’est-à-dire pouvant présenter un risque sanitaire du fait de la présence de produits carnés en leur sein, ceux-ci doivent être collectés par des prestataires agréés (véhicule(s) enregistré(s) en préfecture). De la même façon, les sites de valorisation (compostage ou méthanisation) doivent présenter un agrément spécialisé afin de pouvoir traiter ce type de déchets. L’agrément offre la certitude que la valorisation est réalisée dans des conditions sanitaires strictes et sécurisées.