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Plus de 150 millions d’euros par an !

D’après les estimations de la presse espagnole, les fabricants de cigarettes devront désormais mettre la main au portefeuille et payer plus de 150 millions d’euros chaque année afin de financer des actions de lutte contre la pollution générée par les mégots de cigarettes dans l’environnement.

Concrètement, cet argent devra permettre :

  • Le nettoyage des espaces publics (ex : les plages, les rues, etc.).
  • La récupération des mégots de cigarettes (jusque dans les égouts et les stations de traitement de l’eau).
  • De sensibiliser et d’informer les consommateurs sur les conséquences de la pollution générée par les mégots de cigarettes dans l’environnement.

Au-delà des mégots de cigarettes, cette nouvelle loi, qui constitue l’application d’une directive européenne sur le principe de « pollueur-payeur », vise également les matériaux plastiques tels que les pailles, les couverts, les cotons-tiges, etc.

Dans un pays où la consommation de cigarettes reste élevée (25% de la population espagnoles fume), ces mesures très strictes semblent accueillies favorablement par les espagnol(e)s.

Un exemple à suivre : La catalogne.

Plus que n’importe quelle autre région d’Espagne, la catalogne et plus particulièrement la ville de Barcelone, est encore plus active sur le sujet !

En effet, Barcelone à déjà imposé depuis plusieurs mois l’interdiction de la cigarette sur 10 plages tout en prévoyant des amendes de 30€ pour les contrevenants (à titre de comparaison, en France, la loi prévoit une amende de 135€ pour un jet de mégot dans l’espace public). Ces mesures semblent porter leurs fruits puisque la mairie de Barcelone affirme avoir réduit de moitié la quantité de mégots jetée dans la mer méditerranée en l’espace d’un an.

Pour aller encore plus loin, la catalogne envisage de mettre en place une taxe de 20 centimes par cigarette dans le but de pouvoir gérer le mégot qui en résulte, soit une augmentation de 4€ pour un paquet de 20 cigarettes ! A ce jour, la mise en place de cette proposition n’a pas été votée mais démontre en tout cas une forte volonté politique sur ce sujet.